Travaux

L’argent

En préambule de cet exposé intitulé “l’argent”, je dirais que je me suis placé lors de écriture de celui-ci dans un contexte plutôt capitaliste et matérialiste, non pas que je crois que ce sois le bon point de référence mais bien parce qu’il a représenté le système majoritaire dans l’histoire de l’humanité et représente globalement le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Je vais donc retracer l’historique et les grandes évolutions de l’argent, pris sous le sens de “la monnaie”, ou pour résumer mon exposé : Comment l’humanité est-elle passée de Lascaux à Wall Street ?

Bien que je ne sois pas un expert en économie, je me suis interrogé sur les grandes évolutions qui avaient fait passer l’humanité du troc des âges anciens, à la modernité actuelle, avec ses excès que nous critiquons souvent, l’argent-roi, les inégalités et autres produits du capitalisme intensif.

Alors. L’argent. Pourquoi ? Comment ?

Remontons aux origines de l’humanité, les premières possessions, les premiers objets, les premières réserves de nourriture. Les premiers groupes humains se sédentarisent progressivement. Formant des groupes de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’individus. Il y avait encore récemment quelques colonies “indigènes” dans les forets d’Amazonie ou sur des iles de Papouasie qui reproduisaient ce mode de vie “simple” où l’on accumule très peu, où l’on vit quasiment au jour le jour, de la chasse et de la cueillette. Dans ces cas des trocs très minimaux et un partage relativement simple des ressources dans la communauté est encore possible.

Mais à mesure que les sociétés se sont complexifiées et les individus spécialisés. Le troc atteint plusieurs limites. Une invention humaine qui allait marquer l’histoire apparait progressivement : l’argent, la monnaie d’échange. Aristote la définit (déjà) par trois fonctions : Unité de compte, réserve de valeur et intermédiaire des échanges.

Premier besoin pour cette monnaie: la durabilité.

Les humains proposent des unités de compte. Les premières traces de ces monnaies sont des coquillages, des dents de chien, des pierres, il y a des milliers d’années, puis aussi le bétail, le sel (paye des légionnaires romains) qui a eu une fonction similaire encore tardivement au Moyen Age.

Imaginons l’exemple d’un petit village où la production de pommes est assez abondante. Celle ci peut elle servir d’unité de compte monétaire ? Pour dire “je t’échange mon poulet contre 10 pommes” a minima oui..

Mais assez rapidement des problèmes se posent avec ce genre de monnaies. Déjà les pommes pourrissent, on ne peut garder de la valeur plusieurs années dans un coin sous forme de pommes, et puis comment les transporter aisément lors d’un déplacement ? Aller acheter des poulets au village voisin en transportant 100 kilos de pommes sur des kilomètres n’est pas idéal. Le problème de la durabilité de la monnaie est résolue par les coquillages et autres protos-monnaies.

De même l’aspect “pratique” est résolu, il est plus facile de transporter quelques coquillages sur des longues distances, que des kilos de pommes.
Il y a surement eu de nombreuses monnaies oubliées qui ont fleuris dans certaines régions, avec une valeur communément admise et qui ont résolues un temps le problème de la durabilité et de la praticité.

Un autre problème de la monnaie est sa résistance. Un coquillage est fragile, de même le sel est un bien fragile qui doit être abrité de la pluie. Ce problème est progressivement résolu avec l’apparition des métaux comme monnaies d’échange, plus solides et plus rares, leur valeur intrinsèque est plus durable.

Mais un problème autre lié a la monnaie apparait lors du changement d’échelle. Celui de la maitrise de la quantité monétaire en circulation. En effet, que se passe-t-il dans notre petit village qui a décidé de remplacer la monnaie “pommes” par des “coquillages” le jour ou un marchand d’une ville lointaine arrive avec des brassées de coquillage dans sa charrette. La monnaie en vigueur est diluée et perd toute valeur.
Une monnaie doit être stable. Même les métaux qui commencent à être utilisés dans certaines parties du monde sont soumis au aléas de la rencontre d’autre peuples qui en possèdent des quantités plus importantes.

Pour résoudre ce problème de stabilité monétaire, la première grande révolution de l’histoire de l’argent va avoir lieu. Depuis la première intuition de l’utilisation de certains bien, moins périssable, suffisamment rares, facilement transportable et résistants pour servir d’étalons d’échange et d’épargne.
Cette révolution, c’est le fait de battre monnaie. Un peuple va décider d’une unité de change synthétique. Souvent faite a partir d’un vrai matériaux de valeur et durable, comme les métaux. Et battre monnaie. Ces pièces ont une valeur définie et stable, elles vont révolutionner notre monde pendant des millénaires, et leur utilisation est extrêmement rapidement répandue à travers l’humanité.

En chine ce sont des petits lingots de différents métaux, autour de la Méditerranée des petites pièces plates ou des barres de métal, estampillées ou poinçonnées.
La valeur est au début garantie par le matériau composant la monnaie (alliages parfois multiples d’Argent et d’or), mais rapidement la notion de valeur faciale fait son chemin.

Ces petites révolutions successives et l’adoption de monnaies faciales ont probablement été un moteur sous jacent (dans le monde antique) de la création de grands royaumes et d’entités de pouvoir en facilitant la circulation, et la concentration, des capitaux. Les noms Crésus et Pactole remontent a cette époque, au croissant fertile et au premiers battages de monnaie (je me permet de me demander à cette occasion si ce n’est pas la monnaie qui engendre le capitalisme et non l’inverse…? ).

Quoi qu’il en soit, l’on peut désormais accumuler facilement de la valeur sur plusieurs années, on peut produire un service dans une cité pendant 10ans, puis rentrer dans sa province lointaine avec son salaire en poche et s’y installer en dépensant son pécule. C’est le monde dans lequel vivaient les légionnaires romains par exemple.

Cette première révolution a persisté en l’état pendant l’Antiquité et le début Moyen-Age.

Vont se succéder deux autres changements majeures dont l’importance est probablement sous-estimée dans les révolutions des siècles suivants. J’ai nommé : les chèques et les registres.

Le chèque pour commencer. Son invention est parfois attribuée aux templiers, qui avaient eu le rôle initial de protection des pèlerins en terre sainte et avaient fini puissance foncière et financière internationale en Europe. A notre époque c’est un acquis dont on fait peu de cas. Mais au Moyen Age l’expression “la bourse ou la vie” ne faisait rire personne. Voyager avec une fortune sur soi était inenvisageable, ou réservé à des convois armés et exceptionnels. Seul l’état, et les plus puissants déplaçaient des sommes d’argent dans l’espace, dans des coffres protégés. Le commun des mortels prenait un risque majeur en transportant de la valeur, et gardait probablement sous clé chez soi la plupart de ses économies.

Le système de chèque révolutionne alors tout. Il propose à n’importe quel marchand de déposer de l’argent a la commanderie de sa ville, en échange d’un bon au porteur (l’ancêtre du cheque), signé cacheté et probablement encodé d’une manière unique. Qui lui donne droit de retrait dans n’importe quelle ville ou une commanderie est établie.

La circulation des capitaux s’en voit immensément simplifiée. Vous pouvez enfin partir en vacances dans le sud, et au détour d’un chemin décider d’acheter votre résidence secondaire, ou des biens, ou d’investir dans une entreprise.

On vient de dématérialiser l’argent. Ce qui parait trivial de nos jours est incroyable pour l’époque (régression au Moyen Age de l’économie libre et du système monétaire), un bout de papier qui vaut de l’or. Cela n’est possible qu’au sein d’un réseau de confiance préétabli. Les commanderies de l’ordre templier par exemple. C’est l’ancêtre lointain de la tirette qui s’est créé alors. Qu’il nous est simple aujourd’hui de tirer 50euros à n’importe quel coin de rue, dans n’importe quel pays du monde..

La deuxième révolution est plus subtile, je l’appelle “le registre”, ledger en anglais.

Probablement inventé dans les banques italiennes à l’époque des Médicis (1397). Il est pourtant la base de notre économie moderne. Il s’agit d’un grand registre centralisé, qui répertorie les comptes, les entrées, les sorties, les dettes. De tous les individus faisant affaire avec la banque.

Qu’est ce que cela change? Et bien cela permet tout simplement de faire des prêts à grande échelle.

Avant son invention, les rois n’avaient que 2 possibilités de financer des grands projets (militaires comme humanistes), lever des impôts ou faire des bons au porteurs sur une dette de l’état. Mais peu de ces dettes étaient remboursées lors d’une défaite. Ou d’un changement de tête régnante. Quelle assurance que le nouveau monarque remboursera les petits marchands de la ville?
Les Médicis en créant cet immense registre permettent de faire des emprunts, petits et grands, pour faire financer des projets de toute sorte.

Une vraie confiance entre prêteur et emprunteur se crée. Sans contestation possible: pas de reconnaissance de dette déchirée, tout est inscrit dans un seul et même livre, on ne vient plus menacer dans la nuit le banquier pour rayer une ligne de dette. Un des derniers problèmes à résoudre pour la dématérialisation de la monnaie est la duplication monétaire. Si je retire rapidement mon solde de 10 pieces à plusieurs banques avant qu’elles n’aient eu le temps de se concerter je m’enfuis avec des centaines de pièces et je “vole la banque”, le registre centralisé à permis d’empêcher cela. En créant un point de référence unique central. Le premier distributeur où vous retirez prévient le registre central, il confirme que vous avez 10 pièces, vous pouvez retirer, puis raye cette ligne, vous ne pourrez pas faire un “double-retrait”.

Malgré une opinion partagée sur le bien-fondé du capitalisme et de son effet sur les individus, il est indéniable que la capacité de gérer des emprunts sur plusieurs générations, et la fiabilité bancaire et donc de l’entièreté du système monétaire ont donné naissance à d’innombrables possibilités de projets particuliers et publics. Financer les caravelles, le commerce international, la création de ponts, des canaux etc. Tout cela n’a été rendu possible que lorsque l’on a enfin pu en toute sécurité, et transparence, mutualiser des fonds et les utiliser sur plusieurs années, voire décennies.

Les deux grands problèmes de la monnaie dématérialisée que sont : son acceptation globale (il faut que mon cheque soit reconnu partout où je vais) et la pérennisation de sa dématérialisation (ont été résolus à l’aube des 16eme et 17eme siècles et ont été la base sur laquelle se sont construits : les grands états, les marines, les économies, les bourses, et toutes les mécaniques modernes de l’économie capitaliste que nous connaissons aujourd’hui.

On a vu donc qu’à une époque les gouvernements sont devenus les garants de la monnaie. Il était privilège royal de battre monnaie, et les faux monnayeurs étaient sévèrement punis (peine capitale dans la plupart des époques). Ainsi personne (sauf l’état, et j’insiste sur ce “sauf”) ne pouvait dévaluer ou fausser la valeur de la monnaie et l’équilibre du marché. C’était donc une manière de sécuriser tous les citoyens. Mais le prix à payer pour le citoyen est pernicieux: l’état devient le garant de la stabilité monétaire. Cela lui donne un avantage que l’on sous-estime énormément. Celui de la création monétaire. Dans un système ou existent 100 pièces, si l’état en crée, disons 10, pour rembourser sa dette par exemple, au moment du remboursement de sa dette, l’état possède un avantage de sa monnaie fraichement créée, elle a la valeur de 10 pièces ! L’instant d’après, l’ajout de ces nouvelles pièces dans le système dévalue toutes les pièces de 10% ainsi notre argent à tous vaut moins, seul l’état qui a remboursé sa dette avec cet argent a bénéficié de son apport au système.

Vous voyez surement apparaitre un nouveau problème lié a la centralisation monétaire. L’état garanti bien la valeur de la monnaie a l’échelle du peuple entier, mais dans un système comme l’UE contemporaine ou l’état s’endette pour financer, qui des projets, qui la santé, qui les entreprises en crise, la planche a billets tourne et la puissance centrale use de ce privilège “pré-inflation” pour rembourser ses dettes en faisant porter le poids de l’inflation à l’ensemble de la population qui péniblement accumule son pécule, pour le voir dévalué tous les ans de plusieurs %. C’est extraordinairement simplifié. Mais c’est peu ou prou la manière dont fonctionnent les banques étatiques (désormais communautaires pour la BCE et la FED). C’est le cycle de l’impression monétaire, qui rembourse les emprunts de la décennies précédente, puis financent ceux de demain, dévaluant l’ensemble de la monnaie et pesant in fine sur le pouvoir d’achat des classes les plus fragiles.

Je citerai : Maurice Allais, (prix Nobel d’économie 1988) « Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n’hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents »

Quels sont les autres travers d’une monnaie centralisée ? Je crois savoir que Philippe a planché sur l’état Big Brother par le passé, je n’ai pas assisté à cette planche mais je crois avoir compris que ce passage de la mienne y fera écho.

Lors du passage au numérique, bien entendu, la monnaie “s’améliore”, communication ultra-rapide entre toutes les banques, facilitation de la tenue d’un registre centralisé. On n’a littéralement plus besoin d’avoir une pièce sur soi. Peu de risque de faire un double-retrait et de créer de “l’argent inexistant” (quoiqu’un bug informatique récent a dédoublé des virements en Angleterre, créant ainsi de “l’argent magique”). On en viendrai presque à faire confiance au système. Mais quels en sont les travers ? qu’a t-on sacrifié au passage ?

Je vous cite plusieurs exemples problématiques à mes yeux :
Je veux faire un gros retrait pour sortir tout mon argent en liquide car j’aimerai en disposer selon mon bon vouloir > le distributeur me le refuse, c’est interdit et suspect.
Je veux procéder à des achats mal vus par le régime en place > Mes comptes sont tenus par la banque, je ne peux pas utiliser ma carte bleue…. En France le problème est “minime”, de n’avoir aucune vie privée vis-a-vis de ses dépenses. Mais imaginez dans des pays totalitaires comme la Chine, ou le notre demain, qui sait.
Qui regardera mes comptes et y verra ma capitation? Qui décidera ce que j’ai le droit d’acheter ou non, qui pourra aller voir le patron d’une grande banque et lui demander “d’éplucher les comptes d’untel” avec mandat ?
Le monde de l’argent dématérialisé et centralisé, est aussi un monde où l’on peut tout vous confisquer du jour au lendemain, vous êtes jugé criminel, on gèle votre compte. Etc.
Un exemple marquant de cette réalité est le sort réservé aux épargnants grecs ou espagnols après la crise de 2008, où je crois que des comptes ont été réquisitionnés par l’état pour aider à rembourser la dette.

De toute manière a notre époque la réalité est connue, en cas de crise demain : pas de débat, pas de consentement, un mandat délivré sur le bureau du banquier et tous vos capitaux sont gelés et saisis sans avertissement.
Toute technologie à son revers. L’argent a atteint la quintessence de son raffinement au XXIe siècle, centralisé à l’extrême, dématérialisé à l’extrême, il semble ultimement simple à utiliser et sécurisé, pourtant il n’a jamais été autant à la merci du pouvoir et de la manipulation par les autorités. Même les monarques absolus du passé ne pouvaient trouver vos économies enterrées dans le jardin, un despote moderne pourrait asservir toute une population en un clic, ou une loi démagogue.

J’en viens à une note espérance pour finir, face à cette réalité un peu triste, et sans sortir d’un cadre matérialiste et capitaliste pour cette réflexion. Vous avez certainement déjà entendu parler des monnaies numériques. Notamment le Bitcoin en 2008, ce n’est pas la première monnaie numérique, puisque les premiers essais avaient déjà été tentés dans les années 90. Mais c’est la première à “avoir pris” dirai-je. Peu de gens comprennent le cocktail technologique qui la sous-tend. Moi-même ne prétend pas avoir les compétences informatiques de la comprendre complètement.
Mais je suis capable de décortiquer les quelques révolutions qu’elle contient et qui expliquent pourquoi elle apporte quelque chose de positif.

L’invention humaniste qui s’y cache est en effet merveilleuse, ce n’est pas la partie cryptographique, ni la technologie de la blockchain, et encore moins la spéculation faramineuse dont elle fait l’objet qui est pour moi révolutionnaire, mais bien son système de registre. Car celui-ci est le premier registre dématérialisé décentralisé. Je m’explique. Par opposition au système monétaire que nous connaissons tous, quand je demande à la tirette de me donner mon argent, ou quand je demande combien d’argent j’ai sur mon compte, ou encore si je peux envoyer de l’argent à mon ami dont les idées politiques ne sont pas admises par tous, j’envoie cette requête au grand registre centralisé des banques. Si cette requête est validée (si j’ai l’argent nécessaire, ou que mon banquier ne m’a pas confisqué mon argent ou décidé que le financement de telle ou telle cause était désormais illégal) alors ma requête est exécutée.

Un système décentralisé est infiniment plus… anarchique. Il n’y a pas d’autorité dans le système décentralisé. Imaginons par exemple que tous les membres de la loge participent à ce système monétaire, nous tiendrions tous un registre de ce qui se passe. Et nous vérifierions tous régulièrement que tous les registres sont similaires. Quand j’envoie ma requête elle est aléatoirement envoyée, par exemple à “XXXX”, qui exécute automatiquement et préviens tous les autres, “un changement a eu lieu”, untel a retiré ses 10 pièces”, et tout le monde l’inscrit, ainsi pas de double retrait, pas de gel abusif de mes moyens, pas de d’interdiction de financer qui que ce soit. Une réelle décentralisation monétaire.

Evidemment la technologie de registre décentralisé n’a qu’une dizaine d’années, elle est encore balbutiante, de nombreux opportunistes l’utilisent, elle est pointée du doigt, mêlée à de nombreuses controverses. Toutefois, ses successeurs s’améliorent de jour en jour, simplifiés, plus efficaces, mieux décentralisés, moins complexes d’utilisation.

Je ne pense pas que dès demain le peuple ira toquer aux portes des banques en réclamant que l’on arrête d’utiliser une monnaie centralisée sur laquelle une minorité (j’entend l’état) a toute puissance. Et qu’on la remplace par un système décentralisé.

Mais les temps changent. Le monde se numérise toujours plus. Et les états totalitaires ne sont pas moins nombreux de jours en jours.
Qui sait, demain, après la prochaine crise, ou dans des pays opprimés, dans la Chine de la notation sociale quels seront les vecteurs d’oppression ou de liberté.
Qui sait a quoi ressemblera la monnaie du futur.
“Si” nous restons dans un monde ou les capitaux et la possession matérielle perdurent.

Je trouvais important de revoir avec vous cette histoire de l’argent, car pour changer un système lorsqu’il devient défectueux il faut en étudier profondément l’histoire et l’évolution.
J’espère que les débats éveillés par mon exposé se prolongeront dans la QEL sur “le travail et le capitalisme”.

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