J’ai choisi de vous parler du karaté traditionnel nommé goju-ryu d’Okinawa que j’ai pratiqué pendant 6 années car il s’agit d’un art méconnu (j’insiste sur le terme d’art car il ne s’agit pas d’un sport) et qui présente des caractéristiques communes avec la franc-maçonnerie, tant dans ses finalités que dans les modes de travail qu’il requiert.
Tout d’abord, il convient de constater que mon propos est frappé d’une double gageure.
En effet, tout pratiquant d’un art martial vous dira toujours que l’enseignement qu’il a suivi est celui qui se rapproche le plus de la racine de l’art originel. Je n’échapperai certainement pas à cette règle.
Ensuite, ayant été passionné par cet enseignement, je ne saurai prétendre être objectif dans mon propos, même si je vais m’y efforcer.
Enfin, pour vous exposer ce sujet, j’ai opté pour une présentation en trois parties.
Toute chose ne se comprenant bien que par son histoire, je vais donc sacrifier à la tradition et vous exposer un bref aperçu historique de l’art dans un premier temps.
Par la suite et pour concrétiser, je vous présenterai la pratique et ses multiples apports et enfin, en contrepoids de la partie précédente, je terminerai avec un troisième point relatif aux limites et dérives de l’enseignement du karaté.
Mais à présent, je vous invite à voyager dans l’espace et dans le temps.
I Histoire
Je présenterai cette partie selon les 3 points suivants : le contexte géographique et humain, un fait capital dans le développement de l’art et les deux courants